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Retour aux actualités Private Equity Magazine a publié un dossier proposant une analyse des relations entre les dirigeants et les fonds de private equity au regard de la situation économique. Jérémie Jeausserand et d’autres experts de l’accompagnement des dirigeants ont partagé leur analyse et leurs conseils.
Synthèse du dossier
Nous sommes actuellement dans un marché que nous pouvons qualifier de « polarisé ». En effet, deux profils de dirigeants se distinguent en cette période. Un profil défensif, où le dirigeant peut envisager l’ouverture du capital de son entreprise à un fonds d’investissement dans le cadre d’une stabilisation, et ainsi sécuriser son projet. A l’opposé, un profil plus offensif qui voit en ces temps troubles des opportunités, notamment par la mise en œuvre d’une stratégie de croissance externe. Le choix de stratégie qui s’offre aux dirigeants dépend du secteur dans lequel son entreprise évolue.
Une société évoluant dans un secteur résilient devrait intéresser de nombreux fonds et son dirigeant aura même une capacité d’influence accrue sur les conditions du deal et la négociation de la documentation, note Jérémie Jeausserand
De plus, la réduction des liquidités disponibles pour le financement des projets entraînent une sélection plus affinée de ceux-ci. Ces dernières années, le marché du private equity français était à l’avantage du vendeur, la tendance s’est désormais inversée.
Cette analyse est partagée par Jeausserand Audouard ainsi que par d’autres acteurs majeurs du conseil aux dirigeants tels qu’Isabelle Saladin (I&S Partners), Bertrand Thimonier (Adviso Partners) ou encore Stanislas Canova (Hand Partners). Leurs témoignages ont été retranscrits dans Private Equity Magazine de Mai-Juin 2023.
Alors que, il y a encore quelque mois, les liquidités étaient abondantes et les vendeurs pouvaient imposer les conditions qu’ils souhaitaient, nous sommes passés à bien des égards dans un excès inverse, avec des entreprises saines qui ont du mal à trouver des financements, remarque Jérémie Jeausserand
Comme nous l’avons noté, le marché actuel étant à l’avantage de l’acheteur, les fonds d’investissement se montrent plus vigilants quant à leurs futurs investissements mais aussi à la gouvernance de ceux déjà en portefeuille.
La gouvernance est à coup sûr un sujet sensible lors de la négociation des pactes d’actionnaires. Quand tout va bien, le fonds laisse plus volontiers la main aux dirigeants : lorsque l’environnement est plus incertain, ceux-ci aimeraient bien garder une grande autonomie, mais l’investisseur est parfois désireux de reprendre une forme de contrôle sur l’équipe, analyse Jérémie Jeausserand
Enfin, la conjoncture économique actuelle incite les dirigeants à sécuriser la transmission du fruit de leur travail notamment grâce aux outils juridiques adaptés :
La pyramide des âges fait que la transmission est de plus en plus un sujet pour de nombreux entrepreneurs. Nous voyons donc de plus en plus souvent des LBO alignés avec des pactes Dutreil, qui facilitent la transmission d’une entreprise à ses enfants. Ce sont généralement des opérations minoritaires, avec un représentant de la famille fondatrice qui reste dirigeant, précise Jérémie Jeausserand
Ainsi, ces temps compliqués soulignent l’importance d’être bien conseillé en tant que dirigeant, cet appui lui permettant de préserver les intérêts de son projet entrepreneurial et d’en pérenniser la performance. C’est à cette noble tâche que s’attèle le cabinet Jeausserand Audouard.
Accéder à l’article complet sur le site de Private Equity Magazine.
